Dans le premier article de la série sur la musique et les chats, nous vous avions dit qu'en cas d'évènement notable, nous pourrions interrompre la diffusion afin de vous tenir informés. Et c'est une bien triste nouvelle que nous devons vous annoncer. Le prochain article reprendra et terminera la série d'été.
Comme il a vécu ici, ces trois dernières années, Claudel s'en est allé discrètement, pour un nouveau voyage…
Le 22 juillet, un dernier échange de regard, un dernier mot doux. J'ignorais qu'il serait le dernier.
Et Claudel ne montra plus sa frimousse.
Quelques jours plus tard, je vis une étonnante petite trace arc-en-ciel au-dessus du Mir. D'une forme inhabituelle, et il n'avait pas plu.
Je sus que c'était un signe de ta part, je sus que tu étais bien arrivé… Merci mon ami <3
Claudel souffrait depuis décembre dernier de crises d'épilepsie, jusqu'à plusieurs par semaine. Mais étant resté sauvageon, aucun traitement ne pouvait être envisagé.
Le bonhomme était âgé (même si cela ne se voyait pas) et nous ne voulions pas le confiner, le stresser. Simplement l'accompagner.
Nous savions que ces crises à répétition allaient petit à petit épuiser son organisme. Une amie vétérinaire m'avait prescrit le nécessaire au cas où une crise durerait trop longtemps.
Il a finalement décidé de partir de lui-même, préférant que nous n'assistions pas à la fin.
Claudel était un chat d'une infinie douceur, d'une incroyable gentillesse.
Il a vécu ici, j'en suis sûre, de très belles années. Accompagné d'abord de Gliff et de sa "maman" Gala. Après leurs départs, il a vu grandir les 4 espiègles rouquins qui lui ont offert beaucoup de joie.
Autorisé à sortir, ce sont deux anciens compagnons de l'hôpital qui l'ont pris sous leurs ailes : Finwë & Béorn.
Alors Claudel a pu pleinement profiter d'une paisible retraite. Appréciant les petites balades dehors, comme les siestes bien confortables avec les copains.
Il a même pu goûter à quelques caresses, ces derniers mois, en reprenant conscience après les crises. Il a aimé ces moments aussi, tendant la joue et clignant doucement des yeux…
Tu garderas toujours une place dans mon cœur, gentil Claudel. Merci d'être passé dans nos vies.
Offrir une place à un petit retraité est une aventure merveilleuse. Même si vous ne pourrez peut-être jamais le toucher, ce que vous verrez dans ses yeux suffira à vous transporter de bonheur.
Ils sont nombreux à attendre une telle chance à l'hôpital, pensez-y ;-)