Des nouvelles de notre ami Stanley (ICI).
Pour lui non plus, tout ne s'est pas déroulé comme nous l'aurions souhaité.
Ce bon gros matou au regard triste, placide et gourmand ne s'est pas du tout adapté à une vie domestique.
Nous avions constaté une tendance à la malpropreté, il urinait sur tous les tissus qui ne lui servaient pas de couchage.
Malgré ce souci important, il a connu une tentative d'adoption.
Au bout de plus de 2 semaines, nous n'avons pu que constater que nous faisions face à un échec complet.
L'adoptante potentielle était très bien, mais il est toujours resté caché, faisant pipi un peu partout et ne sortant que la nuit pour manger.
Il semblait triste, effacé, sans aucune envie.
Après un bref retour a la maison, sans plus de succès (bien au contraire), il a été décidé de le relâcher sur son lieu de vie, à l'hôpital
Croyez bien que nous avions le cœur lourd de le voir partir, mais il semblait vraiment content de retrouver cet endroit.
Il s'est immédiatement repéré et a filé directement dans un vide sanitaire proche que seul un "habitué" pouvait trouver aussi vite sans se tromper.
C'était plutôt rassurant, il n'était absolument pas désorienté depuis son départ de ces lieux.
Mais nous avons, depuis cette date, l'agréable surprise de le voir maintenant régulièrement attendre l'arrivée des "repas améliorés".
Il est assez amical dans son approche (même si méfiant), il ne semble plus du tout triste et nous le pensons heureux d'avoir retrouvé une vie qu'il s'est choisie.
Alors que retenir de cette expérience assez difficile ?
Qu'il ne faut pas trop insister et respecter ce choix d'un autre destin que celui que nous aurions aimé offrir.
Il est très difficile de prendre et accepter cette décision.
Tout comme il n'est vraiment pas aisé de comprendre à quel moment nous sommes à la limite de ce qui est acceptable pour le chat concerné.
Peut-être avons-nous trop attendu ?
Mais l'on conserve toujours un espoir qu'un déclic peut se faire.
Tenter de cerner et comprendre en quelques jours le caractère propre de chaque être reste une des choses les plus délicates à appréhender et le risque d'erreur est énorme.
Il restera toujours la même éternelle question :
quelle est la limite acceptable pour respecter le bien-être de nos compagnons tout en tentant de les préserver au mieux de milieux qui leurs sont souvent hostiles ou dangereux ?
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Pour Stanley, et pour vous toutes et tous,
ce petit brin en ce premier mai.
Puisse t'il vous apporter les vertus qu'on lui prête.
Montage : Pixiz
Brin de muguet : pixabay
Photos : JM
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