Comète, Comète l'insaisissable...
Pendant des années, elle a vécu courant, bondissant, passant de toits en toits sur les anciens bâtiments de la couronne aujourd'hui disparus.
Comète fait désormais partie des doyens, des anciens de l'hôpital, connus depuis les débuts de l'association.
Cette jolie dame a été trappé toute jeune au jardin central, le 7 février 2006. Elle y est sûrement née, là ou en gastro.
C'est notre toute première trace de Comète sur le site :
Elle a été relâchée sur le site, après identification et stérilisation, les infirmières n'ayant alors pas d'autres choix...
Pendant des années, elle y a fait sa vie, invisible.
Et puis un jour (le 11 juillet 2009 pour être précise), alors que nous visitions la grande troupe de chats des poilus, le temps s'est arrêté. Juste un instant, un bref instant, pour ce regard...
Comète est repartie aussi furtivement qu'elle était apparue. Ce jour, nous avons pu baptiser cette petite fusée.
Curieuse comme tout, elle s'est montrée aux bénévoles de plus en plus souvent. Et nous savions mieux où la chercher du regard : toujours en hauteur ! Toujours à naviguer sur les toits.
Et puis, Comète s'est probablement sentie plus en confiance pour gagner la terre ferme.
Et là, les destructions successives de son lieu de vie ont commencé.
Comète a désormais élu domicile au "point d'eau". Elle y vit seule, comme toujours... Seule Topaze passe par là de temps à autres.
Comète n'est plus la jeune minette qui filait à 1000 à l'heure. Elle s'est posée, sédentarisée. L'age est là aussi, car la vie de chat libre à l'hôpital use. Use terriblement. Use précocément.
Comète serait-elle socialisable comme les gentilles écailles Lilith ou Eowin ? Sera-t-elle indomptable comme Cassie ?
Difficile à dire en l'état.
En tout cas c'est une gourmande, qui apprécie au plus au point les douceurs à base de poisson.
Comète apprécierait sûrement de prendre sa retraite dans un endroit douillet, après toutes ces années à Saint-Jean...
Est-ce qu'un doux foyer s'ouvrira pour la belle Comète ?
Ou qu'un parrain ou une marraine la prendra sous son aile ?