C’est un constat que tous les amis des félins ont fait depuis bien longtemps : là où il y a du monde et des cuisines collectives ; il y a des chats.
Inévitablement, les hôpitaux comme Saint Jean de Perpignan, ont des chats.
Depuis 3,5 ans, environ une centaine de chat de l’hôpital ont été placés par l’association, et depuis cette année, la prolifération sur le terrain est proche de 0. La trentaine de chats y restant sont stérilisés, nourris quotidiennement, vermifugés et traités contre les puces régulièrement. Autant dire que le travail de l’association a porté ses fruits et que la direction de l’hôpital semble satisfaite de la situation.
La promotion des campagnes de stérilisation est bien plus efficace sur le long terme pour la maîtrise des populations félines que les campagnes de rafles de la fourrière et de sociétés similaires dont tout le monde connaît l’issu des chats « sauvages ».
C’est dans cet objectif, que l’hôpital de Thuir (antenne délocalisée de l’hôpital de Perpignan) nous a contacté courant Octobre. N’arrivant plus à faire face à la prolifération des chats sur le site, ils recherchent tout comme l’hôpital Saint Jean, une solution durable, où humains et félins pourraient cohabiter harmonieusement sans mettre en péril l’hygiène de cet établissement. Nous avons donc répondu présent.
L’association n’en oublie pas pour autant sa mission entreprise sur l’hôpital St Jean, et compte bien la poursuivre, mais nous ne pouvions pas fermer les yeux sur le triste sort de ces chats si nous refusions d’agir. (Notre nom le révèle : SOS chats de l’hôpital ! Alors Aidons les chats des hôpitaux).
Nous avons rencontré la direction de cet hôpital qui est prête à collaborer, une convention est en cours de rédaction. Les chats adultes les plus sauvages seront stérilisés, identifiés et remis sur le site où ils continueront être nourris. Les plus jeunes seront socialisés et placés. Des points de nourrissage seront installés…
Actuellement, nous tentons de rencontrer les personnes qui nourrissent quotidiennement les chats dans chaque pavillon, nous faisons connaître notre action. Nous réalisons en quelques sortes un « état des lieux » de la situation, afin de dénombrer les chats présents, les farouches des sociables, les stérilisés (une autre association en avait stérilisé une partie il y a plus de 3 ans) des non stérilisés.
Fin Novembre, avec la direction de l’hôpital, nous avons rencontré un journaliste afin qu’un article mentionnant nos actions futures paraissent dans la presse local (l'indépendant), pour faire part de notre action en coupant court à toutes rumeurs qui planaient sur un mauvais sort à venir pour les chats de l’hôpital de Thuir.
Cet hôpital s’étend sur 30ha, avec énormement d'espaces verts, les bâtiments sont pavillonnaires et les chats gravitent autour puisque c'est là qu'ils trouvent à manger. Contrairement à l’hôpital de Perpignan qui est au centre de l’agglomération, à Thuir, il n’y a pas de dangers immédiats liés à l’urbanisme, c’est pour cela que les plus sauvageons seront remis sur le site.
Quelques photos des chats de l'hôpital de Thuir. Des familles d’accueil et d’adoption sont d’or et déjà recherchées. Certains sont craintifs, d’autres se laissent caresser, pour eux, une simple mise en confiance sera nécessaire.
Chat sociable:
Elle aussi est très caline, elle se frottait à nos jambes à grand renfont de ronrons: