Ou comment l'histoire se répète.
En 2017, notre ami Nestor avait fait des siennes en tombant dans un patio d'un service de l'hôpital aux murs très élevés (ICI).
Une fois dans cette cour, impossible d'en sortir facilement, c'est bien trop haut même pour un minou en pleine forme.
Et cette semaine, c'est une autre de nos protégées qui a vécu la même mésaventure, l'amie Nesquik.
Fort heureusement, le personnel de ce service est particulièrement bienveillant et sympathique (merci !).
Jeudi soir, nous avons été contactés pour nous signaler une probable minette en détresse, à nouveau coincée dans ce satané patio, peut-être depuis quelques jours (le personnel lui avait mis de quoi s'hydrater mais nous avons demandé de ne pas mettre de nourriture pour tenter de l'attraper plus facilement le lendemain matin).
Et donc, ce vendredi matin, branle-bas de combat pour porter secours à notre naufragée, à l'heure du petit-déjeuner (avec Nesquik, donc).
Vous ne pourrez pas dire que nous ne donnons pas des nouvelles fraiches, hi hi.
Trappe de capture mise en place, mais au bout d'un moment il faut se rendre à l'évidence.
Elle est tellement stressé qu'elle ne pense qu'à s'enfuir, elle ne veut pas manger et elle se montre extrêmement virulente et paniquée dès qu'on tente quoi que ce soit (c'est normal, il faut la comprendre).
Changement de méthode !
On enfile des gants solides.
Et nous allons tenter de la coincer dans un angle du patio, et de la prendre avec une "cage - cloche".
C'est une caisse grillagée avec un fond coulissant, on peut ainsi piéger le chat de par dessus si on l'approche, mais il est nécessaire d'être très prudent dans ce type d'opération.
Et ça a fonctionné !
Bon il est inutile de vous dire que Nesquik ne s'est pas montrée particulièrement coopérative lors de cette intervention.
L'essentiel est bien là. Elle va pouvoir être délivrée.
Nous avions prévu un contrôle vétérinaire pour elle, mais elle était tellement stressée, énervée et agressive que nous avons préféré renoncer.
C'est dommage mais son comportement était incompatible avec ce type de visite et son état ne nous inspirait pas beaucoup d'inquiétudes (à condition de se tenir à distance de la caisse).
Elle a donc retrouvé son lieu de vie habituel.
Bonne route l'amie.
Au moment de ta libération, lorsque tu t'es retournée, tu as peut-être compris que nous étions là pour t'aider.
Un grand merci au personnel du service hospitalier pour leur bienveillance.
Montage : Pixiz
Photos : JM