Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Accueil

Bienvenue sur le blog de l'association

SOS Chats de l'Hôpital de Perpignan

Depuis 2007, notre association trappe, stérilise, soigne, socialise et fait adopter les chats de l'Hôpital de Perpignan.

Dans ces pages, nous vous faisons partager le quotidien de nos chats, nous vous informons des différentes actions de l'association au jour le jour, pour vous donner envie de les aider et de les sauver, ensemble.

Pour plus de détails, consultez les pages "Nous contacter / Bienvenue" , "Présentation" et "Nous Soutenir"

.

Pour rester informés de la parution de nouveaux articles, pensez à vous abonner.

Bonne visite. 

Un grand merci pour votre soutien et pour vos commentaires !

 

♦♦♦♦♦♦♦

 

Notre association s'occupe

de chats libres.

 

Nous ne disposons malheureusement

d'aucune structure de type refuge.

 

Nous ne pourrons pas

répondre favorablement

aux demandes de prise en charge

et le regrettons.

Rechercher

Pages à consulter

 

 

 
•    Nous soutenir
•    Parrainages
• ​​​   Chats à l'adoption
•    
•    Socialisation
•    In Memoriam
 
•    Les liens des amis 

 

 
7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 21:31

Il était une fois, une petite pierre précieuse...


Le destin cruel l'avait fait naître ici :




Avec ses frères et sœurs, Quartz, Agathe et Pti roux...



Que la vie était dure pour cette petite princesse, pourtant Silice (1ère du nom) était une maman merveilleuse.



Elle avait un peu peur de ces étranges deux pattes, il y en avait pourtant qui avaient une voix douce, Pti roux avait même suivi l'un d'eux mais d'autres faisaient beaucoup de bruits et avaient même fermé sa maison. Elle crut ne plus jamais revoir sa maman.



Elle la revit mais pas longtemps, elle disparut à jamais. Heureusement que sa tante Sôma était là :



Ce n'est pourtant pas cette étrange deux pattes avec sa "prison qui se porte" qui l'avait enlevée, Cristal le savait : elle était déjà rentrée avec son frère Quartz dans cette étrange cage mais la deux pattes avait dit qu'elle n'avait le droit de prendre que sa maman. C'est étrange pourtant, quelques temps plus tard elle piégea Quartz avec ses promesses et ses plats succulents... Cristal resta seule avec sa sœur mais celle-ci disparut à jamais comme sa maman. Seule dans son antre, elle grandit et ne fit désormais plus confiance...



Surtout que ces sales deux pattes avait ensorcelé avec leur mixture et leur voix douce ses cousins, enfants de Sôma : Marti, Esquisse, Cybèle, Patoucha, Grisbi, Geisha, Toki ; sa grande tante Silice (2ème du nom), et même Scille en visite avec ses chatons Némésis, Kenzo, Memphis, Pétochon, Malice....
Comment pouvait-elle leur faire confiance lorsque, jeune maman, cette sorcière lui avait pris son unique progéniture ! Si elle avait su...



Cristal partit alors, intriguée par ces histoires de prince et de princesse, ces histoires de coussins mœlleux et d'avenir meilleur. Elle ne rencontra que la misère et des princes déchus devenus sauvages.
C'est le ventre douloureux de ses petits et affamée qu'elle revint sur le lieu de sa naissance, peut-être que sa chère mère disparue serait là...
Mais c'est la sorcière qu'elle trouva, accompagnée de deux autres, elles insistaient de leurs douces incantations et de leur potion au doux fumet... Cristal, lasse et fatiguée se laissa tenter, juste un peu mais elle eut peur d'une des nouvelles sorcières et fit le geste qui la perdit : le piège se referma. Plus rien ne servait de se battre, elle le savait : elle allait mourir. Mais en se réveillant de son cauchemar elle entendit une douce voix...


La voix d'une sorcière encore ! Elle ne se laissera pas tenter cette fois-ci : elle observe et elle s'enfuiera le moment venu ! Pourtant les autres prisonniers ont l'air heureux...



Et tout ici était tellement doux et on l'appelait la Princesse...



Cristal compris alors que la nouvelle sorcière était en fait une fée et lui fit désormais confiance même quand celle-ci lui expliqua qu'elle ne resterait pas là, qu'elle irait chez la fée Brigitte. Que son royaume l'attendait et qu'elle serait traitée comme une reine. Cristal partit donc vivre sa vie de Reine avec les attentions dues à son rang. Elle vit heureuse à présent même si parfois des images de douves viennent hanter ses rêves...



Un petit mot de la fée Brigitte pour finir ce conte :
Pour finir ou commencer cette belle histoire de la sublime Cristal Elle est arrivée chez nous le 18 avril , avec de la patience, de l'amour je peux la caresser , elle vient dormir sur mon lit. Elle est très joueuse et l'entente avec ma minette Satine (7 ans) se passe bien. Cristal est adorable, intelligente (très intelligente ). Elle est fascinante voilà c'est dit . Ces quelques photos montrent, je le pense, que Cristal a bien trouvé sa place. Dans mon coeur c'est fait depuis longtemps . Je l'ai déjà dit, et d'autres que moi aussi, ces chats de l'hôpital de Perpignan sont attachants au possible. On ne peut pas ne pas les aimer .
Je vous aime Cristal et toi ma Satine
4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 11:00
Hier soir après quelques heures de route, Lilith est arrivée dans sa nouvelle famille où Kateryne l'attendait avec beaucoup d'impatience.
Cette magnifique minette de l'hôpital, très timide sur le site, a su se révéler très vite être une chatte douce, câline qui, nous n'en doutons pas, saura très vite trouver sa place dans sa nouvelle maison.
Souhaitons à Lilith et à la famille de Kateryne beaucoup de bonheur, nous attendons les nouvelles et les photos avec beaucoup d'impatience !

Lilith accompagnée de Saint Jean, encore sur l'hôpital

Lilith et ses grands yeux interrogateurs, après avoir été trappée


Dans le panier à linge de Natacha, en train d'apprendre que les caresses, c'est chouette !
26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 21:28
Et oui, voilà bientôt un an que Grisbi, Patoucha, mais aussi Geisha et Toki venaient au monde.

Grisbi

Et quel monde ! Le sordide vide sanitaire dans lequel Sôma, leur mère, a trouvé refuge, sous le service de "gastro".
Certes, il y a mieux comme début dans la vie. Cependant, malgré les conditions et un environnement peu enviables, ils ont eu la chance de grandir sous la protection et les soins de leur maman, une des chattes les plus expérimentées de l'Hôpital.
Puis un beau jour, les bénévoles sont venues leur offrir la chance d'être adoptés, Sôma refusa comme toujours de suivre ses petits vers cet avenir pourtant plein d'espoir.
Aujourd'hui encore, elle est là-bas, tournant autour de la trappe sans jamais vouloir y entrer...

Sôma

Pour Patoucha et Grisbi, c'était l'heure d'un nouveau départ. D'abord placés chez Anouck, leur famille d'accueil, ils se sont rapidement installés chez nous à la montagne.
Certaines personnes semblent redouter d'accueillir un chat de l'Hôpital, "trop compliqué"...
Pourtant, dans notre cas, tout s'est déroulé très simplement, malgré le fait que les deux p'tits bouts devaient s'intégrer auprès de 3 gros chiens et de 2 minettes (qui avaient depuis 8 ans le statut de filles uniques)...

Les chats de l'Hôpital, c'est vrai, sont souvent très intelligents et observateurs. Il suffit de ne pas griller les étapes pour que les choses se mettent en place naturellement. C'est ainsi que Grisbi et Patoucha ont vite évolué très à l'aise au milieu de tout ce petit monde. C'est parti pour la belle vie !

Patoucha

Aujourd'hui se sont des chats épanouis, câlins, drôles, joueurs qui nous apportent 1000 joies au quotidien. Ayant appris en un seul jour le fonctionnement de la chatière, ils vaquent librement à leurs occupations pendant la journée (explorations diverses, ou siestes dans les couffins), mais reviennent à notre appel le soir pour profiter d'une bonne nuit de sommeil sur la couette !


De leur passé, ils n'ont gardé qu'une légère méfiance lorsque par exemple des inconnus viennent à la maison. Sôma leur a appris à rester vigilants au besoin... Leçon qui peut toujours s'avérer utile.

Là où nous sommes encore plus étonnés et heureux, c'est que Patoucha et Grisbi ont dû à leur tour faire une petite place pour de nouveaux venus (tous adoptés) : un jeune chien montagne des Pyrénées, et deux chatons.
Croyez le ou non, le petit patou n'a jamais été remis à distance (contrairement aux adultes), pas un feulement pas un coup de griffe ! Grisbi et Patoucha ont de suite compris qu'ils avaient à faire à un bébé !
Puis vint l'arrivée des chatons. Après quelques jours d'observations, Grisbi les a totalement adopté. Il passe des heures à jouer, dormir, manger avec les petits, quand il ne fait pas leur toilette...




Non vraiment l'aventure de cette adoption de chats de l'Hôpital, c'est que du bonheur !
9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 14:26
Vous aviez été nombreux à être heureux pour moi et à vous réjouir de ma nouvelle vie, je me dois donc de vous donner des nouvelles !
Petit retour en arrière : pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis Théoden, chat errant, chat différent, chat rejeté...
Mais cela suffit, de mon passé je ne veux rien garder, de l'avenir tout espérer !
Aujourd'hui, c'est bien un message d'espoir que mon cœur vient vous livrer.

Après une étape chez une première famille d'accueil pour prendre des forces, le train allait m'emmener vers cette vie de rêve que je prenais pour l'instant pour un mirage et qui, d'un clignement d'œil, risquait peut-être de s'envoler...
Nous en étions aux portes de la gare, au moment où commençait la grande chaîne de solidarité mise en place pour me sauver.


Après un voyage en train épuisant, je suis arrivé chez une dame très gentille. Tout avait été prévu pour moi, tel un roi, je fus installé dans une pièce splendide. Mon premier regard fut attiré par un objet inconnu pour moi, je n'osais m'y installer et pourtant, que ça avait l'air confortable ! Sans hesitation, la gentille dame me saisit et me posa délicatement sur l'objet de ma convoitise : "Un canapé" me dit-t-elle, le désigant... Je ne l'écoutais plus, perdu dans ce mœlleux... Un objet aussi extraordinaire, quelle surprise, moi qui n'avais connu que le froid du béton !

Et je n'étais pas au bout de mes surprises : de la nourriture et de l'eau à volonté m'attendaient. J'avais eu l'occasion, les jours précédents, d'en profiter, mais quand on a manqué  de tout... Ça vous marque à jamais. Une litière rien que pour moi était là également (on a beau être un chat des rues, à mon âge, on se doit quand même d'avoir une certaine éducation !).
Quoi d'autre me réservait donc cet appartement de rêve ?
Mais déjà, la fatigue me gagnait et c'est sous les caresses que je m'endormais d'un sommeil sans cauchemar...


Le lendemain, c'est dans une voiture que la dernière partie de mon voyage commençait, après un au revoir ému à celle qui m'avait hébergé. Je fus installé confortablement par ma covoitureuse, direction ma nouvelle famille cette fois...

Arrêt de la voiture, mon cœur bât la chamade : dans quelques instants ma nouvelle maman va arriver. Le doute me submerge, et si je ne lui plaisais pas ? Et si elle changeais d'avis ?... Je ne suis plus un chaton qui fait fondre les cœurs, je ne suis pas un chat qui fait s'exclamer les gens "Mais qu'il est beau !", et puis je suis marqué de ce sceau des chats des rues !
En quelques instants mon rêve s'écroule, comment pourrait-on aimer un chat comme moi ?... Je me cache au fond de ma cage de transport, voulant retarder le moment où ses yeux se poseront sur moi et où je pourrai lire le dégoût que je vais lui inspirer...

Elle s'approche, ouvre la cage et c'est un cri qui vient du fond de son cœur que j'entends !

– Mais qu'il est beau ce chat, quel amour, tu as l'air si doux... Allez zou Théoden ! On file chez nous, tu dois avoir chaud..."
Chez nous ?... Je ne rêve donc pas ?... C'est pas possible, d'un regard, d'un seul, j'ai fondu ; j'ai lu dans ses yeux tout l'amour que je rêvais de trouver un jour...

Tandis que la voiture de ma maman démarre, je suis installé à côté d'elle. J'ai tout le loisir de la regarder, elle me parle : d'amour, de ma nouvelle maison, de mes copains qui m'attendent, du jardin securisé où je pourrai me dégourdir les pattes...

"Chez moi !" Je me répète ces deux mots que je n'avais encore jamais osé prononcer, comme pour bien m'en imprégner...


Plus que quelques kilomètres et j'y serai, mais qu'importe où elle m'amène si je peux rester à côté d'elle ! Pour la première fois sans doute, je peux le dire : je suis heureux !

Théoden, savourant le confort nouvellement découvert d'un canapé mœlleux...